Ca vient peut être de moi....

Salutations la guilde.
Le grand héros Oboron, après avoir terrassé pendant la nuit les massif de tulipes de Darnassus, aidés par un camarade nain voleur complètement ivre, revient à vous pour vous raconter de terribles mésaventures.
J'avais raconté à la taverne comment l'armurerie du mona m'avait coûté une thérapie et la perte de mes cheveux après le plantage devant le boss.
Et bien, au nom de la sacro-sainte règle d'entraide et du paternalisme bon enfant qui règne entre les joueurs de la communauté wow, je me suis dit aidé de mon niveau 39 et d'une indécrottable gentillesse, pourquoi ne pas aider des gars et des filles à faire Gnomeregan.

Alors nous arrivons, un gros draeneï, sorte de créature concept vaguement bleu et grosse, qui rit très fort et roule les r comme un vendeur de poulet/curry ou comme un ancien membre du KGB (Kalimdor Gang of Biture) et de quatres elfes de la nuit, autres créatures intéressantes avec des tons de mauve bleuté, ravissant avec une écharpe et des talons haut, qui prouve que dans les concepteurs il y en a au moins un qui pense que le LSD est homéopathique (Un druide?....)
L'atmosphère et lourde, au loin résonne les angoissants cliquetis métallique des machines maudites... (en fait les cliquetis étaient ceux d'un gnome ivre qui cherchait ses clefs pour rentrer chez lui).
Une conduite, selon mes suppositions, aurait explosé et deversé un gaz neurotoxique extrêmement virulent ( et je ne parle pas des flatulences de mon camarade de biture nain, qu'on s'entende bien là dessus, même si j'ai beaucoup de respect pour ce qu'il a accompli dans ce domaine...)
Car voilà que mes camarades aux oreilles de teckel aux abois (l'elfe, pas le tekel) se mettent à choisir une stratégie, qui aurait pu faire pencher la mort de Napoléon vers la théorie du suicide:
Le voleur elfe de niveau 28 décide, en dépit du bon sens de charger et d'aggro toutes les petites machines qui traînent à Gnomeregan et qui donnent l'impression que ce n'est pas une instance mais une boîte de lego. Ce dernier, convaincu d'être habité par une force léguée par les divinités tutélaires D'Astanaar et lui permettant de résister à n'importe quel coup, se jette à coprs perdu dans la bataille... Effectivement il a perdu très souvent son corps... Et les divinités là haut se roulaient de rire dans leurs urines ( Noter la belle allitération en r)
Le chasseur, lui, admiratif devant son familier, se refusait à abimer sa belle fourrure( "non mais c'est vrai qu'est-ce quelle est belle" lui disait son camarade qui avait dépeçage) et se contentait de faire des pièges de givre, strictement inefficace car le voleur, porté par un héroïsme wagnerien tapait pour les briser. Je crois que c'est à ce moment là que du sang à couler de mes oreilles...
Et les deux autres me direz-vous ( si si , allez-y dîtes le..)
Le prêtre était un idéaliste, porté par sa mission, et qui pensait qu'elle était tellement juste que nos blessures se refermeraient toute seules..et ben non....
Et l'autre voleur,remplissait une décharge de responsabilité pour ce que son camarade de classe (noter la puissance de ce jeu mot...) pouvait commettre tout au long de l'instance.
Après avoir choisi de me murer dans un silence d'élémentaire de pierre, je décidais de mener à bien cette mission et de fuir par hippogriffe jusqu'au plus proche thérapeute.
LA thérapie n'ayant pas fonctionné, je m'empressais de retrouver mon camarade de biture nain qui fit retentir un magistral "Comment vas-tu yau de poêle?" en rentrant dans l'auberge, attirant les regards de tous.
"Héé tavergiste, deux casses-pattes pour l'éléphant bleu et le nain de jardin !!!"
S'ensuivit dans la soirée une biture monumentale dans cette taverne désormais scandalisée d'Astranaar, au menu: Une discussion assidue sur les femmes, la politique...une crise de vomissement conséquent, des chansons paillardes qui ont fait émigrer en outre-terre le barde elfe, une bagarre générale, encore des vomissements, pleurer dans les bras l'un de l'autre en se jurant une amitié éternelle, des tests d'équilibre affligeants, une séance de soulagement sur le comptoir, et une arrestation en bonne et due forme..
Nous désaoûlâmes en geôle mais les murs d'Astranaar était désormais tagués d'un immortel :" ASTRANAAR: LE BERCEAU DE LA CUITE!!"